Cabinet de psychologie Patricia Le Bouedec - Société2024-03-27T14:06:33+01:00Patricia Le Bouëdecurn:md5:499a77cd1e2013bf9c977fc88d749a0bDotclearMaslow avait-il raison ?urn:md5:662084530f5b187cb8ce78ba79a536002021-09-08T21:46:00+01:002023-04-11T19:57:17+01:00Patricia Le BouedecSociété5 besoins vitauxpyramide de Maslow revisitée<p>La représentation pyramidale et hiérarchique des besoins ainsi que sa théorie de la motivation qui en découle même si elles sont encore enseignées en Management sont remises en question par une majorité de la communauté scientifique actuelle. Je vais, ici, vous en donner ma vision bien différente, en ayant conscience que je vis à une autre époque, avec une autre réalité.<br />
<img src="https://lebouedec.fr/blog/public/.Pyramide_de_Maslow_revisitee_s.png" alt="Pyramide de Maslow revisitée.png, sept. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="Pyramide de Maslow revisitée.png, sept. 2021" /></p> <p>Cela faisait déjà un moment que j’avais envie de m’exprimer sur la pyramide de Maslow qui est toujours proposée aux étudiants. Je l’ai, moi-même, apprise dans mes premières années à la faculté, lors de mes études de psychologie. Déjà, je m’interrogeais sur sa théorie et l’ordre des besoins qu’il proposait ; quelque chose clochait, pour moi car elle ne correspondait pas à ce que je vivais. Et pour cause, je savais parfaitement que je ne me lançais pas dans ces études pour un objectif ou un « besoin » matériel, financier mais pour un objectif bien plus personnel, bien plus intime comme bon nombre de mes collègues étudiants.
Resituons le contexte de sa théorie : Abraham Maslow, psychologue, a édifié ce concept de la pyramide des besoins dans les années 40 à 70. En 40, l’Europe est en guerre. Avec la crise de 1929, beaucoup de personnes se sont retrouvées en faillite financière et en précarité et pour beaucoup d’intellectuels, cette situation économique a été le terreau de mouvements sociaux et politiques comme des grèves et la montée du Nazisme et du Fascisme. Après la Seconde guerre Mondiale, l’Europe est détruite, certaines villes ont été tellement bombardées qu’il ne reste que 10% des bâtiments tout est à reconstruire et chacun aspire à la paix et à la liberté et à retrouver un confort matériel. De plus, Abraham Maslow est un homme, un universitaire, issu d’une famille de 7 enfants qui a fui la Russie, la pauvreté et les persécutions contre les personnes de religion juive. Donc, le contexte politique et social, comme sa condition familiale ont teinté et orienté cette pyramide.<br />
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La représentation pyramidale et hiérarchique des besoins ainsi que sa théorie de la motivation qui en découle même si elles sont encore enseignées en Management sont remises en question par une majorité de la communauté scientifique actuelle. Je vais, ici, vous en donner ma vision bien différente, en ayant conscience que je vis à une autre époque, avec une autre réalité.
La pyramide des Besoins de Maslow a l’avantage de donner un modèle simple. Seulement, comme dans toute simplification, il y a des réductions, qui me semblent inadéquates. D’ailleurs, la représentation de la hiérarchie des besoins sous la forme d’une pyramide a véhiculé l’idée selon laquelle un besoin doit être satisfait à 100 % avant que le besoin suivant émerge. Maslow lui-même reconnaissait une progressivité dans le passage d’un besoin à l’autre.<br />
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<img src="https://lebouedec.fr/blog/public/Maslow-1_Pyramide.jpg" alt="Maslow-1 Pyramide.jpg, sept. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="Maslow-1 Pyramide.jpg, sept. 2021" />
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De plus, pour Maslow, l’ordre des besoins est « universel » (je rappelle que sa vision est teinté par son époque et aussi sa condition sociale) et c’est, seulement, lorsqu’un besoin est assouvi que nous passons à un autre. Pourtant des personnes dont les besoins physiologiques (1er besoin) ou de sécurité (2ème besoin) ne sont pas totalement remplis, parce qu’elles vivent « sous le seuil de pauvreté » comme nous le disons aujourd’hui ou dans un pays en guerre, ont besoin d’amour, d’affection et de reconnaissance (3ème et 4ème besoin). Certaines personnes font la grève de la faim pour exprimer des opinions politiques. D’autres vont choisir de se priver de manger pour s’offrir ou offrir à leurs enfants des jouets et des vêtements qui auront une valeur de représentation pour obtenir, de l’affection et de la reconnaissance.
Abraham Maslow aurait, toutefois, pu s’appuyer par exemple sur les travaux de son contemporain, René Spitz ainsi que les observations des pédiatres qui décrivaient, au début du XIXe siècle, des états de marasme observé chez des nourrissons hospitalisés, état qui ne paraissait pas être justifié par la pathologie somatique (ou physique) ayant suscité l’hospitalisation. Spitz reprendra donc le terme « d’hospitalisme » utilisé pour la 1ère fois en 1915 pour décrire ce syndrome psychopathologique. Ce syndrome s’explique, selon lui, par la séparation précoce mère-enfant, les carences institutionnelles de ces hôpitaux et centres de soins qui accueillaient ces enfants et les troubles au sein même de la relation mère-enfant. <br />
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Il existe d’autres études qui vont dans le sens que l’amour est le tout 1er besoin avant même la nourriture. On peut se référer à des expériences menées auprès de Bébés chimpanzés ou des gorillons. Ces derniers placés dans une pièce, sans leur mère, préféraient se réfugier dans les bras d’une armature en peluche qui ne leur donnait pourtant pas à manger plutôt que d’aller vers celle métallique qui, elle, pouvait leur fournir un biberon de lait. <br />
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On peut se rappeler, également, de ces enfants retrouvés dans les orphelinats en Roumanie après la chute du régime de Ceausescu. Ils recevaient le minimum des soins mais ce qui les tuaient et/ou les « faisaient fuir » (un des schémas de l’Instinct de survie propre au cerveau reptilien) dans des comportements autistiques étaient l’absence totale d’existence propre, de relation affective et sociale personnelle.<br />
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Maintenant, revenons à cette pyramide des besoins de Maslow que d’autres professionnels comme moi remettent en question et comment je la vois et vous la propose.<br />
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<img src="https://lebouedec.fr/blog/public/.Pyramide_de_Maslow_revisitee_m.png" alt="Pyramide de Maslow revisitée.png, sept. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="Pyramide de Maslow revisitée.png, sept. 2021" />
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<ins>Le premier besoin est l’Amour</ins><br />
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Vous le comprenez certainement au vu des exemples donnés ci-dessus, et bien d’autres, que le premier réel besoin pour un humain, est bien celui d’amour reçu mais aussi donné, et j’y inclus l’amour de soi. Ce dernier me parait essentiel car il est difficile voire impossible de recevoir des autres, en toute sécurité émotionnelle ce que nous ne nous donnons pas à nous-mêmes.<br />
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<ul>
<li>Avez-vous déjà entendu l’expression populaire, presque médicale ; « un enfant ne se laisse pas mourir de faim » ? <br /></li>
</ul>
<p>Effectivement l’enfant qui se sent aimé, vivant dans une famille aimante, équilibrée, a envie de vivre et donc de se nourrir. <br />
Ainsi, un enfant qui se sent mal aimé peut avoir des comportements de mise en danger en lien avec la nourriture (*).<br />
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Le deuxième besoin est donc, en relation avec les besoins physiologiques<br />
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Ceux-ci sont : respirer, boire, manger, dormir, éliminer, mais aussi se reproduire. Tout notre organisme cherche l’équilibre (l’homéostasie). <br />
Ce sont des besoins essentiels pour notre corps, mais ils sont très liés à notre mental, à nos besoins psychiques. Lorsque nous nous aimons, nous nous respectons, nous respectons notre corps, nous faisons attentions à nous, nous aimons les plaisirs simples de la vie qui passent par les sens.<br />
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Deux exemples faciles à comprendre.<br />
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Un individu bien dans sa peau, heureux, un « bon vivant » représente une personne qui aime la vie, dans tout ce qu’elle lui apporte, même les plus petites choses, : les bons plats, une rencontre entre amis, le jour de plus etc. <br />
(*) Au contraire, certains humains pris dans un mal-être psychique, peuvent développer une pathologie de la conduite alimentaire : l’anorexie mentale. Ce qui les met en danger car ils se restreignent sur le plan alimentaire.<br />
Lorsque nous nous aimons nous-mêmes, lorsque nous nous sentons aimés, nous nous sentons forts, beaux, avons confiance en nous et en nos capacités. Vous connaissez certainement l’expression : « l’amour donne des ailes ». <br />
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<ul>
<li>Qu’allez-vous faire de tout cet amour qui vous nourrit ? de cette puissance et confiance en vous ? <br /></li>
</ul>
<p>Je pense que, la plupart d’entre nous, allons le faire circuler. C’est une question d’énergie mais aussi de biologie ; nous sommes des êtres sociaux et avons besoin d’échanges avec nos pairs.<br />
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Le troisième besoin à mes yeux est l’accomplissement de soi<br />
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Grâce au premier besoin rempli : cet amour reçu comme donné, nous sommes prêts à accomplir de grandes choses. Grâce au deuxième besoin rempli, nous avons un corps en bonne santé, fort, résistant. Nous avons, ainsi, une base solide qui nourrit notre envie de grandeur, d’épanouissement, d’accomplissement de soi.<br />
Ce désir de réalisation, va à la fois soutenir et nous demander d’acquérir de la confiance en nous et de l’estime de soi. <br />
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<ul>
<li>Est-ce que ce sont vos résultats qui nourrissent votre confiance en vous et votre estime personnelle ou est-ce le contraire ? Votre estime personnelle et votre confiance en vous qui déterminent vos résultats ?<br /></li>
</ul>
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Le quatrième besoin est donc, selon mon point de vue, l’estime de soi<br />
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Il fait appel à l’amour de soi, l’estime personnelle, la confiance, et nous apporte respect, reconnaissance et appréciation de nous-mêmes comme des autres.<br />
Selon moi, c’est notre définition de qui nous sommes, le regard que nous posons sur nous qui influenceront nos actions, nos réalisations et même nos résultats. Ces derniers viendront, après, renforcer ou non notre estime de nous. Si nous avons une mauvaise image de nous, nous allons avoir tendance à regarder nos actions et inactions avec ce prisme et si nos résultats ne nous satisfont pas, et avoir tendance à nous déprécier « je suis incapable, je n’arrive à rien… ». Ainsi, nous allons être tentés d’abandonner, de revoir nos objectifs à la baisse, voire ne pas nous autoriser à rêver et à avoir de grands buts. Au contraire, nous sommes prêts à réaliser de grandes choses si nous nous voyons grands. En ayant confiance en nous, nous surmontons les obstacles et les résultats qui nous déplaisent car ces derniers ne font pas changer la bonne opinion que nous avons de nous-même.<br />
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<ul>
<li>Avez-vous de grands rêves ?<br /></li>
<li>Pensez-vous pouvoir ou même mériter de les réaliser ? <br /></li>
</ul>
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Le cinquième besoin et le dernier est celui de la sécurité physique et émotionnelle.<br />
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Il est évident, pour moi, que nous avons une bien meilleure réussite en nous appuyant sur notre confiance en nous : si nous avons de plus grands rêves, nous abordons bien mieux les difficultés et nous les dépassons pour de bien meilleurs résultats. Même lorsque nos objectifs ne sont pas atteints au moment où nous le souhaitons, nous envisageons la suite positivement. Nous ne remettons pas en question ce que nous voulons atteindre, nous réajustons, seulement, la trajectoire et le délai. Les obstacles ne sont donc pas vécus dans le stress, comme des perturbations négatives mais acceptés comme faisant partie du « chemin ». Nous savons, aujourd’hui, que notre état mental comme par exemple le stress, la dépression, a des effets sur notre santé physique. L’atteinte des résultats est aussi mieux vécue puisqu’elle est en cohérence avec l’image positive de soi. De plus, de grandes réussites sont le plus souvent accompagnées non seulement d’une satisfaction personnelle, d’un renforcement de l’image de soi mais aussi d’un confort physique, social et financier.<br />
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<ul>
<li>Votre cœur et votre corps sont nourris, votre estime personnelle aussi, vous vous sentez en sécurité physique et émotionnelle Que vous manque-t-il ?<br /></li>
</ul>
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Conclusion<br />
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Je tiens à rappeler que la vision de la pyramide de la vie, que je vous propose ici, est toute personnelle mais toutefois réfléchie car issue de l’observation des 20 ans de ma pratique de psychologue. Je n’ai pas la même histoire que Abraham Maslow et je ne vis pas à la même époque ni avec la même condition et vision sociale. En effet, je suis une femme, une mère de famille, enfant unique d’une famille d’origine française, catholique, paysanne et ouvrière qui a vécu les affres de la guerre mais aussi profité de la période d’après, des 30 glorieuses, de 1945 à 1975, pour améliorer son confort de vie.<br />
Je précise aussi que le passage d’un besoin à l’autre n’est pas soudain mais bien progressif et qu’il y a aussi un renforcement positif du ou des besoin précédents par les suivants.<br />
Récapitulons :<br />
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Le premier besoin est l’Amour ; l’amour de soi, l’amour de l’autre, donné et reçu.<br />
Il en découle le 2ème besoin, l’Être. Nous existons dans le regard de l’autre et nous existons dans notre regard.<br />
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Le 3ème besoin est le Faire. Notre être définit nos actions, notre « faire ». En effet, nous pouvons réaliser, nous pouvons créer si nous avons affirmé notre identité. <br />
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Le 4ème besoin est L’Avoir, sa qualité dépend de notre estime de soi, de notre confiance en nous. <br />
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Ainsi,<br />
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<pre>Il faut d’abord Être, pour Faire et ensuite Avoir et non l’inverse comme l’annonce la pyramide de Maslow. <br /></pre>
<p>Preuve en est que ce n’est pas parce que nous avons une grande maison, cinq hôtels, un yacht pour les vacances ou encore le dernier téléphone de notre marque favorite, que nous sommes heureux. <br />
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Pour répondre à ma question sur le sentiment de manque, je pense que vous avez tout, et vous pouvez offrir ce tout au monde et, à mon sens, vous êtes déjà en chemin.<br />
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<p>Patricia LE BOUEDEC avec la relecture et les corrections de Guylaine JOLY, coach en écriture https://guylainejoly.com/</p>AU SECOURS FRANCOISE DOLTO !!!!! SAUVONS NOS ENFANTSurn:md5:49a6210f3e1a38faa185e274d9577c372021-02-20T00:03:00+00:002023-06-05T15:40:12+01:00Patricia Le BouedecSociétédiagnosticTDA-H<p>Vous rappelez-vous de l’intervention en Septembre 1983, de Françoise DOLTO où elle expliquait que nous devions plus à « l’enfant « gentil mignon, qui donne satisfactions à ses parents, qui refoule ses pulsions actives », qu’à l’affreux Jojo ? (ref Destins croisés du bon élève et de « l’affreux jojo »<br /></p> <p><img src="https://lebouedec.fr/blog/public/.sauvons_nos_enfants_Dolto_s.jpg" alt="sauvons nos enfants Dolto.jpg, fév. 2021" style="display:table; margin:0 auto;" title="sauvons nos enfants Dolto.jpg, fév. 2021" />
Je vous conseille de retrouver cette séquence pour vous rassurer, vous, parents d’avoir un « affreux Jojo » à la maison et surtout à l’école.<br />
Je vous la conseille aussi, vous enseignants et administratifs du ministère de l’Education Nationale, cela vous empêchera, je l’espère de pointer du doigt ces « affreux Jojo » et de demander à des parents d’aller faire tester leurs enfants par des professionnels comme je le suis, pour valider vos hypothèses de Troubles Déficitaires de l’Attention avec ou sans Hyperactivité.<br />
Depuis Décembre 2020, j’ai eu 10 demandes de passation de tests dont 9 avec cette recherche. Je n’en ai jamais passé autant, même sur une année, depuis que je suis installée en libéral dans ma ville, et auparavant c’était pour faire des recherches de Précocité Intellectuelle ou de Haut Potentiel, envisagée par les enseignants ou les parents de ces enfants. <br />
Est-ce une nouvelle mode ? ou est-ce que cela nous alerte, et il serait temps, que notre école, n’est plus adaptée à nos enfants ? sans compter que demander à des enfants dès 6 ans de porter un masque sur la bouche toute la journée, c’est les pousser, finalement à se comporter comme ils le font. Je trouve normal, qu’ils bougent quand on les musèle dans leur expression physique et verbale ; ce sont des enfants, l’auriez-vous oublié ? alors que d’autres fois, vous leur reprochez d’être trop sur leur écran, trop dans leur chambre ? <br />
Pourquoi nos enfants devraient s’adapter à un système scolaire désuet qui ne prépare pas au monde dans lequel ils vont vivre ?<br />
Pourquoi des enfants jugés, il y a peut-être tout juste 50 ans comme des enfants turbulents à qui on proposait une orientation axée plus sur la pratique, le travail manuel, aujourd’hui, on les stigmatise, on les considère comme pathologiques et on exige qu’ils rentrent dans le moule à toute force ? <br />
Après avoir validé leurs hypothèses de TDA-H, finalement qu’est-ce que ce système propose à ces enfants ? Il Propose de la chimie pour calmer leur trop plein de vitalité et leur besoin de bouger et de parler, des Thérapies Cognitivo-Comportementales qui n’ont pas prouvé leur efficacité.<br />
Ce n’est pas à nos enfants de se plier à une exigence de Société qui de surcroit, aujourd’hui, nous montre ses limites. Le monde change, nos enfants ont un esprit plus ouvert, plus souple, ils sont plus et mieux adaptables que nous, adultes. Faisons leur confiance, apprenons-leur, surtout, la confiance en leurs propres ressources, apprenons-leur à vivre avec l’autre. L’autre ; son frère humain, sa famille, son compagnon ou sa compagne de vie future, ses enfants éventuels.<br /></p>
<p>Patricia Le Bouëdec<br />
tel 06 60 60 35 53</p>Jeux vidéo et développement de l'enfanturn:md5:c4ed07faa69a162f409da64771a805a52020-10-13T12:20:00+01:002024-03-21T12:15:55+00:00Patricia Le BouedecSociétéaddictionparentséducation<p>Je constate effectivement dans mon cabinet que de plus en plus d'enfants jouent à des jeux vidéo qui ne sont pas adaptés à leurs âges et de façon quotidienne, possèdent des téléphones avec une connexion internet. De plus, le téléphone est facilement donné même pour quelques minutes d'attente dans une salle d'attente, pour un petit trajet en voiture !! Arrêtez ça !<br />
<img src="https://lebouedec.fr/blog/public/.Cabinet_psy_lebouedec_Fortnite_jeu_video_s.jpg" alt="Cabinet psy lebouedec Fortnite jeu vidéo.jpg, oct. 2020" style="display:table; margin:0 auto;" title="Cabinet psy lebouedec Fortnite jeu vidéo.jpg, oct. 2020" />
Les conséquences sont multiples ; <br /></p> <p>Je constate effectivement dans mon cabinet que de plus en plus d'enfants jouent à des jeux vidéo qui ne sont pas adaptés à leurs âges et de façon quotidienne, possèdent des téléphones avec une connexion internet. De plus, le téléphone est facilement donné même pour quelques minutes d'attente dans une salle d'attente, pour un petit trajet en voiture !! Arrêtez ça !<br /></p>
<p>Les conséquences sont multiples ; <br />
les enfants ne s'ennuient plus, ils n'ont pas l'occasion de développer leurs propres imaginations et de puiser dans leurs propres ressources pour trouver ce qui leur feraient plaisir de faire, de vivre..<br /></p>
<p>Ils sont sollicités visuellement et auditivement en permanence. Des études ont montré qu’ils perdaient de la qualité en vision de loin, ainsi qu’en audition. <br />
Notre cerveau pour se développer à besoin que nous manipulions avec nos 10 doigts. <br /></p>
<p>Ils installent, très tôt, une dépendance à leurs jeux préférés qui ont des mises à jour régulières et poussent à la consommation de matériels informatiques plus puissants.<br /></p>
<p>Ils sont plus sédentaires, et plus sujet aux grignotages. Nous savons aujourd’hui que jouer aux jeux vidéo comme Fortnite sollicite beaucoup d’énergie et donc fait consommer beaucoup de sucre par notre cerveau qui en redemande.<br /></p>
<p>Ils développent plus de comportements impulsifs : ils gèrent moins bien la frustration face à l'échec et acceptent moins bien de différer leurs plaisirs. Ils peuvent, dès le début d'un jeu, jouer et gagner sans même avoir compris les règles du jeu. Ils peuvent accéder à des codes de triches pour débloquer des univers ou augmenter des possessions et des compétences pour leurs personnages. Contrairement à l'école qui leur demande de comprendre les règles données à l’écrit et/ou à l’oral, et d'appliquer ensuite, où la triche est sanctionnée. A l'école, mais aussi dans d'autres activités comme le sport, la musique, pour réussir il est nécessaire de persévérer face à de nouveaux apprentissages.<br /></p>
<p>Ils ne partagent plus autant leurs univers ludiques avec leurs parents et cela de plus en plus tôt en âge. Cela inverse même des dynamiques puisque ce sont les enfants qui maitrisent cette technologie qui peut être totalement inconnue aux parents.<br />
Ils ont une image de l'homme masculin avec beaucoup de testostérone et un usage banalisé et justifié de la violence. Les femmes ont soit les mêmes attributs masculins soit elles sont des objets pour la gente masculine.<br /></p>
<p>Certes, cela demande aux enfants de développer des stratégies pour gagner, je pose tout de même la question est-ce que les bénéfices obtenus en valent le coup ?<br /></p>
<p>Nos enfants ne devraient pas être devant ce type d’écrans avant l’âge de 8 ans ; leur cerveau ne leur permet pas de faire véritablement, émotionnellement la différence entre ce monde virtuel et le monde réel. Le temps passé devant un écran, sur une journée, devrait être limité à ¼ d’heure, ½ heure maximum pour nos plus grands. La télévision n’est pas une nounou !<br /></p>
<p>S’il vous plait, Mesdames et Messieurs, lâchez vous-mêmes votre téléphone quand vous attendez ; l’exemple il n’y a que cela de vrai. Dans les salles d’attente, il y a toujours des livres et magasines et même quelques jeux ; profitez-en !</p>Le confinement : un Burn Out mondialurn:md5:f108a6a0182ea7f5ade17044c7d0f3232020-03-30T21:51:00+01:002024-03-21T12:33:56+00:00Patricia Le BouedecSociétébien êtreBurn OutConfinementpréventionthérapie<p>Le Burn Out Ce mot anglais veut dire Syndrôme d'épuisement total il a comme symptôme principal un épuisement total psychique et physique. <br />
<img src="https://lebouedec.fr/blog/public/.Cabinet_psy_le_bouedec_Burn_out_bouteille_s.jpg" alt="Cabinet psy le bouedec Burn out bouteille.jpg, juin 2020" style="display:table; margin:0 auto;" title="Cabinet psy le bouedec Burn out bouteille.jpg, juin 2020" /><br /></p> <p>Le Burn Out Ce mot anglais veut dire Syndrôme d'épuisement total il a comme symptôme principal un épuisement total psychique et physique. Ce que j’ai remarqué, dans mes séances, c’est qu’il y a des points communs entre ces personnes ; elles sont très souvent des personnes qui ont une puissance de travail très important, elles sont exigeantes envers elles-mêmes, perfectionnistes, elles ont tendance à beaucoup se mettre des choses sur le dos pour préserver leur entourage personnel et professionnel. Elles ont du mal à déléguer, à dire non et marquer leur limite, elles pensent le plus souvent que le problème vient d’elles, qu’elles n’arrivent pas à s’organiser, par exemple, pour tout faire. Tout cela est sous tendu par un manque de confiance en elles-mêmes. De ce fait, elles n'arrivent pas à s'arrêter car elles pensent ne pas en faire assez, que les autres font mieux qu’elles et à la fin elles « arrivent dans le mur » avec un matin, l’impossibilité même de se lever. A ce moment-là, si elles ne veulent pas se retrouver par la suite dans une situation similaire, elles n’ont plus d’autres choix que de ralentir et s’occuper d’elles, apprendre à se préserver en premier, apprendre à avoir un regard différent sur elles-mêmes et à reconnaitre que leur valeur intrinsèque n’est pas subordonnée à la qualité de leurs productions mais à la belle personne qu’elles sont.<br /></p>
<p>Dans chaque crise il y a des opportunités. D'ailleurs l'étymologie grec est Krisis qui veut dire jugement, décision. Je vous souhaite de les saisir pour vous individuellement et je nous souhaite de les saisir pour notre monde. Je crois que notre monde moderne, ultra connecté, ultra productif fait un Burn Out et comme pour un individu à qui on conseille de s'arrêter pour prendre le temps de reposer le corps, de se ressourcer, pour revenir aux choses essentielles pour lui c'est ce que notre monde est en train de faire. Cette situation de confinement, d'arrêt de nos activités productrices, de proximité familiale et de décès ou de maladies importantes en est l'occasion. Elle nous permet de nous rappeler que la vie n'est pas éternelle (en tout cas sous notre forme actuelle), que si nous courons après notre travail c'est pour nous et notre famille, que partir loin pour les vacances et collectionner les produits de consommation ce n'est pas cela qui nous rend réellement heureux.<br /></p>
<p>Le conseil que je peux vous donner dans le cas de ce Burn Out mondial est celui que je donne à mes patients arrêtez-vous, profitez de cet arrêt forcé , mangez des fruits et légumes crus, dormez, lisez, marchez, occupez-vous de vous, de votre intérieur, faites-vous plaisir, remontez votre estime personnelle en vous faisant accompagner par un vrai professionnel pour changer l'image que vous avez de vous. Pas avec "des trucs pour regonfler une roue abimée ou crevée" pour diminuer votre stress mais en profondeur. La confiance en soi nécessite un travail personnel profond parce que le manque d'estime personnel est là depuis l'enfance voire la prime enfance et cela nécessite un changement de perception de soi, de son histoire et du monde.<br /></p>
<p>Patricia LE BOUEDEC <br />
Psychologue, Psychothérapeute <br /></p>
<p>Tel : 0660603553<br />
www.lebouedec.fr</p>La guerre des sexesurn:md5:b48ef7bc7fb8c72879696c60b06f136f2020-03-03T11:13:00+00:002024-03-21T12:35:26+00:00Patricia Le BouedecSociétéparité homme femmeégalité<p>Je voulais réagir à certaines publications qui veulent montrer que les femmes sont moins bien traitées que les hommes dans la publicité <br />
Je pense particulièrement à une vidéo qui montrait des photos de mode vestimentaire où un homme et une femme portaient le même vêtement et pourtant les femmes étaient systématiquement déshabillées, étaient le plus nues possible même pour vanter une doudoune.<br />
La première réaction, surtout pour une femme, est de trouver cela choquant puisque quel intérêt, pour nous les femmes, il y a à montrer une jeune femme nue sous une doudoune ?</p> <p><img src="https://lebouedec.fr/blog/public/.Cabinet_psy_lebouedec_parite_homme_femme_s.jpg" alt="Cabinet psy lebouedec parité homme femme.jpg, juin 2020" style="display:table; margin:0 auto;" title="Cabinet psy lebouedec parité homme femme.jpg, juin 2020" /><br /></p>
<pre>De fait, ce n’est pas de cette façon que la majorité des femmes l’utiliseront. Au contraire elles la porteront comme l’illustre la photo avec l’homme. A savoir entièrement habillée avec la doudoune fermée. <br /></pre>
<p>Pour mieux comprendre cet écart de traitement, faisons un peu d’histoire : comment les femmes et les hommes se protégeaient aussi bien dans la Préhistoire que sous Louis XIV ? <br />
Un homme se protégeait et protégeait son clan, sa famille, grâce à ses muscles, sa force de travail, grâce à sa dextérité dans l’usage du gourdin, de l’épée, des armes ou des outils en tout genre. La femme quant à elle se protégeait en trouvant un homme fort qui avait assez de force physique, de pouvoir social mais aussi financier pour la mettre à l’abris, elle et ses enfants. <br /></p>
<p>Que nous le voulions ou non, l’égalité des sexes est un leurre car même si une femme est championne du monde de Jujitsu, de boxe par exemple, dans la majorité des cas, la femme sera moins forte physiquement qu’un homme. Ce n’est pas un discours sexiste, ni un discours qui tend à montrer que les femmes sont inférieures aux hommes. C’est juste une question d’anatomie. Le body building, les sports de très haut niveau sont là pour l’illustrer avec les scandales de dopage où des femmes ont eu des prises importantes d’hormones masculines au point de transformer leurs corps. <br /></p>
<p>La femme devait donc trouver un partenaire pour la protéger et protéger physiquement ses enfants. Elle allait pouvoir attirer ce partenaire grâce a ses attributs physiques. Plus une femme était considérée comme jolie, selon les critères de beauté du moment, et plus elle avait de chances de trouver un bon partenaire. D’ailleurs, une femme qui avait des disgrâces physiques ne trouvait un mari que si la dot était attractive dans le cas contraire elle se retrouvait vieille fille. <br /></p>
<p>Maintenant, regardons la mode de l’époque de François Ier, elle nécessitait beaucoup de tissu pour faire de l’épaisseur et les ajourait, il fallait donc avoir les moyens financiers. Plus on était riche plus on avait les moyens de se rajouter de l’épaisseur, mieux c’était car cela démontrait la richesse du monsieur. La sécurité financière étant un critère important pour trouver une épouse. L’entre jambe de ces messieurs de l’époque était aussi très accentuée par l’abondance de tissus pour envoyer des signaux d’un potentiel de fertilité. Pour les femmes, qu’est-ce qui est signe de fertilité ? Le ventre, les hanches, les seins. Les hanches et le ventre garantissent une grossesse, la possibilité de porter un bébé, et d’être aussi en bonne santé pour maintenir cette vie le plus longtemps possible dans le ventre, mais aussi par la suite le père ayant besoin de la mère pour s’occuper de l’enfant. Les seins sont signe d’allaitement donc d’assurance que le bébé aura dans les premiers mois de sa vie la nourriture nécessaire à sa survie. Il n’y a donc rien d’étonnant que ses attributs féminins, soient montrés pour être attrayant, attirant. Ce qui est l’objectif numéro de 1 de la publicité pour consommer, soit dit en passant. Pour les messieurs ce ne sont donc pas leur poitrine ou la taille de leur hanche qui envoient des signes de sécurité et de prospérité familiale mais plutôt leurs forces physiques, leur poigne, leur carrure d’épaules, l’épaisseur de leur portefeuille. Le costume est d’ailleurs un vêtement masculin toujours très à la mode. Si vous regardez bien, il a des épaulettes qui élargissent la stature de l’homme qui le porte. C’est donc bien encore aujourd’hui, la force physique et la force financière qui sont discriminantes et attractives pour la femme. <br /></p>
<p>Pour les hommes qui ne portent pas de costume, il est important qu’ils se mettent en valeur autrement, je pense à la mode des gros blousons avec beaucoup de rembourrages mais aussi la mode qui consiste « à pousser de la fonte » pour faire gonfler les muscles et en particulier les biceps. Ces derniers, vont d’ailleurs avoir tendance à associer au blouson le port de vêtements très cintrés pour rendre visible le dessin de leurs muscles obtenus par le travail en salle de gymnastique. Là aussi l’objectif, même s’il est inconscient, est de montrer la force physique qui peut impressionner ses rivaux et attirer la gente féminine.<br /></p>
<p>Revenons ici aux femmes, qui sont à la fois admiratives de la beauté de certaines femmes et en même temps dérangées. Pourquoi ? La fille la plus jolie du village était celle qui allait être la plus convoitée. Elle avait le choix du meilleur parti tandis que celle qui avait un physique plus banal voire disgracieux devait compenser avec une belle dot et sans doute devait revoir à la baisse ses critères pour son futur mari.<br />
Le monde a changé, me direz-vous, le monde change mais n’oublions pas notre Histoire. Il y a encore peu de temps, nos mères et nos grands-mères n’avaient pas le droit à un compte en banque et à un travail sans l’autorisation de leur père ou de leur mari, les programmes scolaires étaient différents ainsi que l’investissement familial par rapport à la scolarité entre les garçons et les filles. Sans compter les écarts de salaires entre les hommes et les femmes. Le pouvoir d’achat masculin est donc plus important que celui des femmes. Les publicitaires par tradition vont donc viser celui qui a le portefeuille l’homme d’où ces femmes en maillot de bain ou tenue sexy pour vendre une voiture lors des salons de l’automobile. Si la voiture est dite familiale la femme dans sa fonction de mère n’a plus à être dénudée et sexy, elle sera donc habillée avec des enfants sur la photo.
Donc pour conclure mon propos, il n’y a rien d’étonnant, rien de misogyne dans le fait que pour mettre en valeur un objet comme un vêtement les publicitaires s’appuient sur les critères physiques sexués. Maintenant on peut toujours s’interroger sur toutes les motivations des publicitaires et de leurs commanditaires, mais ceci est une autre histoire et pourra être l’objet d’un autre billet d’humeur. <br /></p>
<p>Patricia LE BOUEDEC <br />
Psychologue, Psychothérapeute <br /></p>
<p>Tel : 0660603553<br />
www.lebouedec.fr</p>Vie de famille VS vie professionnelleurn:md5:4ec3e9d9362b71d76b4d203db8d301802019-10-08T14:39:00+01:002020-07-14T22:03:20+01:00Patricia Le BouedecSociétécarrièrefamilleprivéprofessionnelréussite<p>Dans le cadre de notre réflexion sur l’épuisement professionnel, nous aborderons aujourd’hui la distinction qui est souvent faite entre vie professionnelle et vie de couple/famille la conciliation des deux est à notre avis essentielle pour notre équilibre personnel. <br /></p> <p>Dans le cadre de notre réflexion sur l’épuisement professionnel, nous aborderons aujourd’hui la distinction qui est souvent faite entre vie professionnelle et vie de couple/famille la conciliation des deux est à notre avis essentielle pour notre équilibre personnel. <br /></p>
<p>Le couple et la famille devraient être le lieu ultime de ressourcement pour, justement, récupérer du stress et de la fatigue liée aux activités professionnelles. Or il apparaît que malheureusement de plus en plus de familles se transforment en champ de bataille où les conjoints se rejettent mutuellement la responsabilité des problèmes. N’ayant, pour la plupart, jamais appris à communiquer et, plus grave, à décoder et gérer leurs émotions, le ressentiment et la colère finissent par occuper tout l’espace jusqu’à l’explosion. Un couple sur trois, divorce ou se sépare en Province et un sur deux en Région Parisienne. <br /></p>
<p>Réussir sa vie de famille ou professionnelle pourquoi choisir ? <br />
Aujourd’hui, le constat semble clair, on doit souvent choisir entre sa carrière ou sa famille. Cet impératif de la société, d'autant plus fort pour les femmes, est pour le moins injuste car ces 2 aspects sont indissociables pour un bon équilibre. Les raisons de cette injustice sont multiples et surtout sa réparation sort, à notre avis, très largement du cadre de l’action individuelle. <br />
Par contre, en prendre conscience peut nous amener à faire des choix personnels plus en accord avec nos aspirations profondes.
À ce titre de plus en plus de personnes trouvent des solutions pour concilier les deux vies : <br />
l* e télétravail</p>
<ul>
<li>l’entreprise individuelle</li>
<li>la présence au foyer</li>
<li>le temps partiel</li>
<li>le temps choisi <br /></li>
</ul>
<p>Sortir du diktat de la réussite<br />
Le modèle de réussite qui nous est vendu par la société marchande, non seulement ne fonctionne plus, mais en plus, cela génère plus de mal-être que de bienfaits (Burn-Out, Arrêt de travail, absentéisme, dépression). La société de consommation ne tient pas ses promesses et toute personne un peu lucide pourra le constater. <br />
La clé de la vraie réussite est dans le quotidien, en développant l'être avant l'avoir. <br /></p>
<p>Patricia LE BOUEDEC & Jean-François ROBERT <br />
Tel 0660603553 & 0608275328<br />
www.lebouedec.fr</p>